L’enquête sur la mort de l’ancien président du Burkina-Faso Thomas Sankara, ouverte fin mars 2015, a révélé de nouvelles indications sur la balle qui l’a tué.

 

Dans le cadre de ce procès, les experts balistiques ont fait le rapport de l’examen des différents débris accumulés par les projectiles utilisés sur la scène du crime.

« Sur les vêtements bien conservés, il y avait des brûlures. Ce qui suppose que c’étaient des balles traceuses » a affirmé, le Commissaire divisionnaire de police Missa Millogo, spécialiste en balistique. Les munitions traceuses sont des balles qui partent en feu et peuvent provoquer la mort au contact d’un organe vital.

Missa Millogo rapporte également, au vu des sept projectiles retrouvés, qu’il s’agit de deux types de munitions pouvant être tirées par des kalachnikovs, des G3 ou des pistolets-mitrailleurs.

Pour finir, le spécialiste a évoqué les orifices d’entrée et de sortie de balles déterminés sur les vêtements de l’ancien président charismatique du Burkina-Faso, Thomas Sankara et les autres victimes ; relatant que dans les scellés, tous les métaux n’étaient pas des projectiles. « Il y avait des restes de clés ».

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